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Plume de Lama

26 juin 2011

Une vidéo chouette

J'ai vomi dans mes cornflakes. Une vidéo sur la vie.

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21 juin 2011

Etape à l'Ouest, partie 1

Voici le premier chapitre des Mercenaires de l'Aube : Etape à l'Ouest.
Bonne lecture =)


 

Etape à l'Ouest
première partie

 

Dans la nuit noire, à la sortie de la ville, des feux de camps s'agitent. Tous ne dorment pas. Ils s'amusent, se préparent, montent la garde. Certains jonglent au-dessus des flammes. D'autres font des démonstrations de magie, ou quelques passes d'armes. De loin, on pourrait les prendre pour des saltimbanques, mais ne vous y trompez pas, ce sont des mercenaires. Des professionnels du combat, de la magie, de l'espionnage, ou de tout ce que vous leur demanderez. Contre une poignée de galions sonnants et trébuchants, certains de ces hommes se mettront à votre service au péril de leur vie. Une seul mot d'ordre : efficacité et discrétion. Surtout discrétion. Nul ne sait d'où ils viennent. Beaucoup ont été paria avant de se retrouver là. Mais qu'importe, n'est ce pas ? Tant que le résultat est là. Avancez jusqu'à la tente principale, écartez la toile, et formulez votre demande. On verra si vous avez assez d'or pour voir votre vœu se réaliser. Une chose encore. Ne vous offusquez pas, lorsque vous réaliserez que leur chef est une femme.

-Sarah, un client.
-Fais-le patienter un instant.
-Bien reçu.

Dans la pénombre de la tente, éclairée de feux follets, la mercenaire fait d'un geste disparaitre les nombreux papiers qui jonchent son bureau. Sarahnia Devengeen. L'une des rares fleurs qui s'épanouissent sur les champs de bataille et les chemins boueux. Une belle fleur, s'accorderont à dire certains, mais non sans épines. C'est d'une main de fer qu'elle dirige ses troupes, et il est déconseillé de tenter de lui jouer un mauvais tour, sous peine de se retrouver avec une gerbe de flammes aux fesses.

Entre sous la tente notre client du jour : Henry Stuart, marchand de vins, qui doit se rendre à Per-Esterel, à l'extrême Ouest du monde connu. Classique, il cherche une escorte afin que sa marchandise arrive à bon port. Ainsi que sa personne, cela va sans dire.
Il explique sa requête, peu rassuré par les flammes mouvantes qui éclairent les lieux, pas plus que par le dragon blanc hérissé d'épines juché sur l'épaule de la mercenaire au regard d'aigle. Sa requête a déjà été entendue. Elle est simple, sans anicroches, Sarah songe déjà à qui envoyer sur le terrain pour cette fois. Mais avant, n'oublions pas le plus important.

-28 galions, 5 couronnes.
-Mais c'est hors de prix !
-Ce sont les prix, et mes confrères ont la note plus salée encore. Je peux ajouter quelques couronnes si besoin lorsque vous m'aurez expliqué tous les détails.
-Je devrais pourtant savoir que vous êtes tous des rapaces, grogne l'homme entre ses dents.
-Non, des mercenaires. Il faut bien vivre, n'est-ce pas Monsieur Stuart ?

Après un rictus réticent, le client finit par extraire de ses vêtements épais une bourse de cuir rouge rebondie. Il pose les pièces d'or une à une sur la table, les comptant soigneusement pour ne pas gaspiller la moindre cuivrée. Sarah observe le montant d'un regard acéré, puis ramasse le tout et fait disparaitre les pièces à l'intérieur de sa propre bourse, plus petite, fixée à sa ceinture.

-Bien. Il est temps de parler des termes du contrat. Asseyez-vous je vous prie.

Le client énonce finalement les détails de l'affaire. Son chargement, la date du départ, la date limite de livraison, l'adresse exacte. Sarah acquiesce à chaque remarque, prend en compte, note, enregistre. Lorsque toutes les informations sont là, elle arrête les paroles du client d'un geste, puis reste silencieuse quelques instants. Qui est présent au camp ? Qui a les compétences requises ? Qui envoyer ?

-Finalement, ce que vous m'avez déjà donné suffira.
Soupir de soulagement de la part de l'intéressé.
-Rendez-vous dans deux jours, à votre domicile, à l'aube. Faites entrer les trois personnes qui se présenteront.
-Trois ? fait le client d'un air offusqué, avant de se taire devant les deux yeux noisette qui le fixent impérieusement.
-Deux auraient très largement suffit, mais je préfère jouer l'intimidation en vous fournissant un guerrier de plus. Vous désirez peut-être laisser penser que votre marchandise est précieuse en la protégeant plus que de raison ? Je pense que ce n'est pas le cas, alors rendez-vous dans deux jours. A l'aube.

Sentant qu'on lui suggère très fortement de prendre congé, Henry Stuart préfère mettre sa fierté de côté en quittant la toile de tente sans poser de questions. Ce qui ne l'empêche pas de grommeler et pester contre cette femme arrogante alors qu'il se faufile entre les tentes pour regagner la ville.
Soudain, il sursaute. Au coin d'une toile, un petit homme aux yeux de chat l'observe. Lentement, un sourire se dessine et s'élargit sur son visage, alors qu'entre ses mains un petit couteau s'agite nerveusement. Henry Stuart ravale sa salive, et quitte le campement le plus rapidement possible. Il craint presque ce qu'on va lui envoyer, dans deux jours.

Dans sa tente, Sarah caresse le cou de son dragon avec un sourire paisible.

-Va chercher Shaeron, Maria et Brox s'il te plait. J'ai du travail pour eux.

20 mai 2011

Blog opérationnel, ready captain !

Après deux jours (ou trois ? jsais plus) de combats acharnés, canalblog a fini par ployer devant ma toute-puissance et a commencé à faire ce que je lui demande. Ca ne ressemble pas exactement à ce que j'avais prévu, mais c'est déjà pas mal. On va pas chipoter.

Pourquoi ce blog ?

Ceux qui me connaissent déjà se souviennent peut-être du site de publication de "Lui c'est lui" la première version de "Maybe you are". Ce blog en est la continuité. D'une, je voulais un site plus général, pour poster des chapitres, des nouvelles et des bidules sans aucun intérêt et sans le moindre rapport avec Lui c'est lui / Maybe you are. Et de deux, bien que je sois techniquement capable de créer un site web de toutes pièces comme je l'ai fièrement montré, je n'en suis pas encore à me créer une petite interface facile pour alimenter la chose sans me casser les cheveux à aller directement taper entre les lignes de code. (lignes de code fort simples par ailleurs, mais la flemme avant tout). D'où cette nouvelle interface bloggesque.

On y trouvera quoi ?

Les nouveaux chapitres de Maybe you are, déjà. Et non, cette nouvelle série ne reprend pas les mêmes premiers chapitres que Lui c'est lui, donc si vous voulez suivre la nouvelle série il faut la reprendre depuis le début. Après, vous y trouverez aussi des one-shot, des chapitres d'autres séries, des résumés de ce que je ne compte pas publier, et des débileries sans le moindre rapport avec quoi que ce soit. En gros, voilà.

Et Lui c'est lui dans tout ça ?

Je le dis clairement, la tournure qu'avait pris l'histoire me faisait foutrement chier. J'ai donc tout repris sur de nouvelles bases. Globalement le contexte reste le même : lycée de banlieue, Suki amoureux de François, Hiro qui boude dans son coin et les personnages secondaires qui se promènent autour. Mais l'histoire sera beaucoup plus centrée sur la dualité Hiro/Suki. Les choses sont moins claires, et au début de l'histoire les deux personnalités ne sont pas encore pleinement conscientes l'une de l'autre. Je me suis un peu mieux documentée sur les personnalités multiples et j'espère que la qualité de cette histoire s'en ressentira. Dans tous les cas, si vous aviez lu le début de Lui c'est lui et n'aviez pas du tout aimé, vous pouvez quand même tester cette nouvelle mouture. Elle est vraiment très différente de l'ancienne version =)
En ce qui concerne le titre, pourquoi l'anglais ? Parce que le mot "peut-être" est fichtrement moche en Français. Oui, c'est tout. Si vous y tenez traduisez dans votre tête en "Peut-être que tu es". Voilà.

Et à part ça, vous pouvez dire des bêtises dans les commentaires, c'est là pour ça.

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